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Chapitre 7 – Développement des connaissances et des capacités pour des systèmes agroalimentaires résilients en Afrique

Messages clés

1
À quelques exceptions près, les investissements dans le développement des connaissances et des capacités institutionnelles en Afrique depuis les années 1980 se sont concentrés sur des objectifs programmatiques à court terme, conçus et dirigés par des bailleurs de fonds externes et répartis de manière éparse entre plusieurs organisations dans plusieurs pays. Dans la plupart des cas, les niveaux d'investissement ne vont guère au-delà de la satisfaction des besoins organisationnels ou programmatiques immédiats des institutions africaines soutenues et des partenaires de développement associés.
2
Les systèmes alimentaires fonctionnent en fonction des capacités des individus, des organisations et des institutions qui y participent. La résilience ne se limite pas à la mise en place de systèmes permettant d'anticiper les chocs - elle exige que les ministères et les agences gouvernementales disposent de capacités suffisantes pour répondre efficacement aux chocs et aux facteurs de stress, ce qui dépend à son tour des politiques mises en place pour améliorer les systèmes éducatifs des nations et les capacités de leurs institutions.
3
Les pays africains doivent s’unir et faire pression pour que les intérêts de l'Afrique soient représentés dans la gouvernance et la prise de décision du système alimentaire mondial, notamment par l'élargissement du G20 au G21 avec l'Afrique comme 21ème membre.
4
Les partenaires internationaux du développement sont encouragés à intégrer dans leurs programmes des priorités de recherche agricole et de développement technologique inclusives, axées sur la demande et adaptatives.